STScI-01JRX2JKJ59AAZNPNVBW0TEYNC_p.jpg, mai 2025

Crédits : Illustration NASA, ESA, CSA, Joseph Olmsted (STScI)

 

Ce sont probablement les exoplanètes les plus nombreuses de l’Univers. Elles sont gazeuses et leur taille est comprise entre celle des géantes et des telluriques. De type « mini-Neptune », les premières ont été découvertes par le satellite Kepler (NASA), lancé en 2009 (fin de mission en 2018) et chargé de recenser les exoplanètes par photométrie (méthode des transits). Son miroir est petit puisque son diamètre n’est que de 0,95 mètre. Habituellement l’atmosphère des « mini-Neptunes » est nuageuse et brumeuse ne permettant pas une analyse depuis la Terre.

Découverte en 2020 par le télescope spatial TESS (NASA), TOI-421 b vient d’être observée par le télescope spatial James Webb, dont le diamètre conséquent de 6,50 mètres permet de faire des avancées spectaculaires dans différents domaines. Et l’exoplanète a surpris les astronomes ! Sa température est de 610°C (il s’agit donc d’une « petite Neptune-chaude ») et son atmosphère est transparente. Est-ce une exception au sein de ce groupe ? Sa masse est de ~ 6,7 fois celle de la Terre. De la vapeur d’eau a été détectée, ainsi que des traces de monoxyde de carbone et de dioxyde de soufre.

Son étoile de type solaire (0,8 masse solaire) est âgée probablement d’une dizaine de milliards d’années (notre propre étoile est âgée de 4,6 milliards d’années). Elle forme un couple avec une naine rouge. Elle est située à 245 années-lumière de la Terre au sein de la constellation du Lièvre dans l’hémisphère sud.