A l'occasion de la Journée de l'environnement, le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-moon rappelle que les coûts environnementaux de la croissance (pollutions de l'air et de l'eau, dégradation de la biodiversité, etc) ont une influence néfaste sur le bien être et la prospérité de bien des peuples et principalement des plus pauvres. Il indique également que les forêts ont un potentiel économique et écologique important à jouer (protection des sol, de la biodiversité, des réserves en eau, etc.) et qu'il est capital de les préserver.
Ce problème est également sensible en Europe où l'ONU constate que même si la surface des forêts augmente (7000 hectares par an) leur morcellement les rend vulnérables aux changements climatiques et moins propices à la biodiversité. Le PNUE propose donc de reconnecter les forêts en créant de grands "corridors verts".
En cette Année internationale des Forêts, il serait souhaitable que la réunion du 15 juin 2011 à Oslo amène des solutions concrètes à la protection des écosystèmes.