Les données anciennes de satellites, réétudiées avec des techniques plus modernes et performantes, permettent de nouvelles découvertes.

Image : NASA / JPL-Caltech

Ainsi, les mesures recueillies par Voyager 2 lors de son passage au plus près de la planète géante gazeuse Uranus, le 24 janvier 1986 à environ 81 000 km au dessus des nuages, nous a réservé quelques surprises. A l'époque, deux anneaux supplémentaires et 11 nouvelles lunes avaient été découverts.

Plus de 30 ans plus tard, les scientifiques découvrent que la sonde  a traversé une bulle magnétique géante. Déjà originale avec son axe totalement penché sur son orbite autour du Soleil, Uranus possède également un champs magnétique incliné de 60° sur cet axe de rotation.

Les données du magnétomètre de la sonde, réanalysées de manière extrêmenent précise, toutes les 1,92 secondes, montrent un plasmoïde, cylindre géant de plasma s'échappant de la planète, et composé principalement d'hydrogène ionisé. Uranus rejette donc, petit à petit, son atmosphère dans l'espace.