Image d'artiste : NASA / Ames Research Center / Daniel Rutter

L'analyse des données reçues des satellites est traitée par des algorithmes... qui ne sont pas infaillibles ! Le télescope spatial Kepler de la NASA  (qui a terminé sa mission en 2018) a recherché des exoplanètes par la méthode des transits (la luminosité de l'étoile diminue légèrement lors du passage d'une planète devant son disque). Mais la fluctuation de luminosité d'une étoile n'est pas toujours due au passage d'une planète (seulement 12% des cas correspond bien à ce passage). Un algorithme nommé "Robovetter" a été conçu pour éviter les faux positifs... mais il est parfois trop sélectif et une équipe de contrôle, en réétudiant les données, s'est rendue compte que Kepler-1649c avait été écartée à tord. En orbite autour d'une naine rouge (étoiles très fréquentes dans notre Galaxie), il s'agit d'une planète de type terrestre, et, qui plus est, située dans la zone "habitable" de son étoile (l'eau peut y être liquide, ce qui est estimé aujourd'hui comme indispensable à l'apparition de la vie). Située à 300 années lumière de la Terre, mais orbitant très près de son étoile (une année équivaut à 19,5 jours terrestres), sa température de surface serait néanmoins proche de celle de la Terre, les naines rouges étant plus froides que notre Soleil.

Une autre planète est en orbite plus proche de l'étoile Kepler-1649 , mais un effet de résonance de leurs orbites laisse penser à la présence d'une 3ème planète non encore observée.