Image d'artiste : ESO/L. Calçada, INAF-Padua/S. Zaggia

En étudiant (dans le proche Ultra Violet) avec le "Very Large Telescope" (de l'Observatoire Austral Européen, situé au Chili) des étoiles petites et très chaudes "de la branche horizontale extrême" au sein d'amas globulaire, l'équipe de Yazan Momany (INAF, Padoue, Italie) a détecté à leur surface des taches géantes et des éruptions extrêmement énergétiques (énormément plus que les éruptions sur notre Soleil).

Pourtant moins massives que notre propre étoile, elles sont 4 à 5 fois plus chaudes. L'astrophysicien explique que "Dans notre Galaxie, ces objets chauds particuliers sont généralement associés à la présence d'une étoile compagnon à proximité". Pourtant, dans les amas globulaires, il semble qu'elles n'aient pas de compagnon, et qu'elles sont, de plus, sujettes à variabilité (sur quelques jours à quelques semaines). Cette variabilité pourrait être due aux immenses taches créées par de forts champs magnétiques. Et, contrairement à notre Soleil, pour lequel les taches sont moins chaudes que l'environnement, ici, au contraire, elles seraient plus chaudes. Ces taches perdurent plusieurs décennies alors que sur notre Soleil elles ne survivent que de quelques jours à quelques mois.

Sur l'image ci-dessus : le Soleil est à gauche, une étoile "de la branche horizontale extrême" à droite.