Image d'artiste : Médialab ESA / ATG (vaisseau spatial); NASA, ESA, CXC, C. Ma, H. Ebeling et E. Barrett (Université d'Hawaï / IfA), et al. et STScI (arrière-plan)

Le télescope spatial Euclid (ESA) a un miroir de 1,20 mètres de diamètre, et son détecteur en lumière visible (VIS) possède environ 600 mégapixels (36 capteurs CCD de chacun 4 000 x 4 000 pixels, fournis par la NASA). Le 2ème détecteur est le photomètre et spectromètre Infra-rouge (NISP) qui a été conçu par une équipe internationale composée, entre autres, du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales, France) et du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Chacun des instruments ayant été contrôlé, ils vont être intégrés par Airbus à Toulouse, puis c'est au Centre Spatial de Liège (Belgique) que des derniers tests sous vide seront menés en février ou mars 2021. Enfin, c'est Thales Alenia Space, à Turin (Italie) qui aura la mission d'assembler la charge utile au module de service, et cela probablement au 3ème trimestre 2021.

Euclid s'envolera vers l'espace en 2022, depuis Kourou, en Guyane française.

Sa mission ? Mesurer la forme et la distance de près d'1 milliard de galaxies et étudier la matière noire et l'énergie noire qui semblent dominer l'Univers et son expansion.