De William Bynum, (traduction de Paul Depovere), Editions deboeck supérieur, septembre 2020. Pages 350. Prix : 19,90 euros.
Dans cet ouvrage de vulgarisation, mais véritable petite encyclopédie des sciences, nous nous baladons sans formules et de manière agréable en 40 thèmes (et beaucoup plus de scientifiques) au sein des découvertes qui font notre compréhension du monde aujourd'hui.
Des inventions défilent, en partant de la Chine antique, des grecs anciens, du Moyen Orient,... , et jusqu'à nos jours. Les mathématiques, l'astronomie, la physique, la médecine, la génomique, la géologie, l'archéologie, l'évolution,... et beaucoup d'autres domaines importants sont abordés en de courts chapitres.
Si nous avons de bon hôpitaux et une durée de vie qui s'allonge, si de nombreuses applications industrielles nous ont apporté un certain confort, si nous pouvons explorer l'espace, si...., c'est parce que des passionnés ont passé leur vie à faire de la recherche. Ce livre leur rend hommage.
Une petite critique pas très grave sur quelques détails, par exemple : si la vulgarisation oblige à des simplifications, page 121 il aurait quand même été préférable de remplacer « volumineux » et « petit » par la notion beaucoup plus juste ici de « masse » plus ou moins importante. De même, parfois le français est plus précis que d'autres langues : page 87 il nous est expliqué qu'une « lunette » devient un « télescope ». Oui, ailleurs, mais non... en France (et la traduction est vers le français) une lunette est un réfracteur (la lumière traverse les lentilles principales), alors qu'un télescope est un réflecteur (l'élément principal est un miroir qui réfléchit la lumière). En français donc, Galilée utilisait bien des lunettes et non des télescopes.
Destiné à un public de non spécialistes, cet ouvrage est une bonne initiation générale à la science dans toute sa diversité. Facile à lire, instructif, sa conclusion l'est tout autant : « Les sciences et les technologie peuvent aussi bien être employées mal à propos que servir à nous rendre la vie plus confortable ». Il faut donc des scientifiques avisés et des citoyens (et des politiques !) responsables....
