eso2101a.jpg, janv. 2021

Image d'artiste : ESO/M. Kornmesser

Une jeune galaxie est une pouponnière d'étoiles. Cette création d'étoiles peut s'arrêter lorsqu'en son centre règne un trou noir géant supposé être responsable de l'éjection dans l'espace inter galactique de grandes quantités de gaz et de poussières.

Une nouvelle étude, scrutant une centaine de galaxies lointaines, a permis la mise au jour de caractéristiques particulières dans la galaxie massive ID 2299. Cet objet serait le résultat de la fusion de deux galaxies, impliquant l'éjection d'une importante masse de matière froide sous la forme d'une « queue de marée ». En « seulement » quelques dizaines de millions d'années ID 2299 aura épuisé son matériel nécessaire à la formation de nouvelles étoiles, mais donc probablement sans l'intervention d'un quelconque trou noir. Quelques millions d'années, c'est minuscule comparé à l'âge de notre Univers local de 13,7 milliards d'années.

C'est avec ALMA, le grand réseau millimétrique / submillimétrique exploité par l'ESO (European South Observatory) situé au Chili, dans le désert de l'Atacama, que l'équipe internationale a fait cette découverte. Elle est composée de français (CEA, CNRS, et diverses universités) mais aussi d'allemands, d'italiens, de danois, d'espagnols...