Selon un communiqué de l'UNESCO, le « Comité International de bioéthique » (CIB) et la « Commission Mondiale d'Ethique des Connaissances Scientifiques et des Technologies » (COMEST) ont demandé, le 24 février, que le vaccin contre la COVID-19 soit considéré comme un bien public mondial. Cela permettrait que tous les pays puissent être servis et non seulement les plus offrants. A la date du 24 février, plus de 130 pays n'avaient encore reçu aucune dose.... Pourtant, sans des mesures à l'international, la pandémie ne pourra pas être éliminée.

Les raisons principales invoquées pour cette demande par ces deux organismes sont les suivantes :

  • Les laboratoires ont obtenu un soutien des pouvoirs publics pour leur recherche. Ils ne doivent donc pas  rester les seuls propriétaires du vaccin.

  • L'accès au vaccin par le plus grand nombre est non seulement un critère moral, mais aussi un problème d'équité et d'égalité.

Pour eux, il est important que les stratégies de vaccination reposent sur un « système non punitif et non obligatoire », basé sur l'information et l'éducation. De plus, « Le refus d’être vacciné ne devrait pas porter atteinte aux droits fondamentaux des individus et, en particulier, aux droits d’accès aux soins ou à l’emploi. »