Moonlight_logo.jpg, mai 2021

Image : ESA

Avec son projet « Moonlight » l'Agence Spatiale Européenne envisage une constellation de satellites en orbite lunaire afin de fournir un service de communication et de navigation pour les futures missions permanentes à la surface de notre satellite (de l'Europe, des USA, de la Russie, de la Chine, du Japon, etc.). Ces relais pourraient servir également pour transmettre à la Terre les données fournies par des radiotélescopes installés sur la face cachée de la Lune. L'ESA a donc une vision sur le très long terme.

Deux consortiums sont chargés des premières études :

  1. SSTL, Surrey Satellite Technology Ltd, avec Airbus, les fournisseurs de réseaux de satellites SES (basés au Luxembourg), Kongsberg Satellite Services (basés en Norvège), la station terrestre de Goonhilly au Royaume-Uni, et la société britannique de navigation par satellite GMV-NSL.

  2. Telespazio (Leonardo 67 % et Thales 33 %), avec Thales Alenia Space , l’opérateur de satellites Inmarsat (au Royaume-Uni), la société de technologie spatiale MDA (au Canada), le fabricant de satellites OHB Systems (en Allemagne), l’opérateur de satellites Hispasat (en Espagne), la société italienne Aerospace Logistics Technology Engineering Company (ALTEC), la société d’ingénierie aérospatiale Argotec, Nanoracks Europe, le Politecnico Milano et l’Università commerciale Luigi Bocconi.

Elodie Viau, Directrice des Télécommunications et des Applications intégrées de l'ESA précise : « Un système de télécommunications et de navigation robuste, fiable et efficace pérennisera les dizaines de missions prévues sur la Lune et permettra aux petits pays de devenir des nations spatiales, inspirant la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs. »