The_scales_of_the_space_debris_problem_pillars.jpg, juin 2021

Image : ESA

Le dernier film de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) sur les débris spatiaux, fait un état inquiétant de l'environnement terrestre. Depuis 1957 et le lancement de Spoutnik-1 (URSS), l'humanité a envoyé dans l'espace de nombreux satellites sans trop se préoccuper de la pollution qu'ils ont créé, vieux satellites devenus inactifs et débris multiples de toutes tailles et de tous ordres.

Aujourd'hui, les « acteurs de l'espace » se doivent, et dans leur propre intérêt, de respecter des règles de conduite permettant de limiter l'arrivée de nouveaux débris. Ainsi, aucun carburant explosif ne doit être encore présent une fois un satellite en fin de vie (un tel objet en orbite basse (moins de 2 000 km) peut rester parfois en orbite 25 ans avant de se désintégrer dans l'atmosphère). Les risques de collisions sont devenus très importants, et, par exemple, le heurt en 2009 de Cosmos-2251 avec Iridium 33 a créé un énorme nuage de débris. Depuis 20 ans, chaque année, en moyenne 12,5 événements non voulus sont répertoriés, et la Station Spatiale Internationale elle-même a dû changer d'orbite à plusieurs reprises afin d'éviter une collision. L'ESA travaille actuellement sur un système automatisé à installer sur les satellites afin qu'ils puissent effectuer des mesures d'évitement.

 

Black_Knight_Satellite.jpg, juin 2021

Image : NASA

Ci-dessus, un débris photographié en décembre 1998 depuis la navette américaine Endeavour lors de la première mission vers la Station Spatiale Internationale.

 

2020_02_05_Debris.jpg, juin 2021

Image : NASA

En 2019, le bouclier de protection du détecteur de particules s'éloigne de l'ISS...

La plupart des agences spatiales mondiales sont sensibilisées à ces problèmes, et les restes des nouveaux lanceurs par exemple, sont presque tous éliminés actuellement. Mais un jour il faudra bien envisager des « éboueurs » chargés de rendre l'accès à l'espace sans danger...

Des projets en ce sens sont à l'étude...