Image : ESA
Rester en bonne santé en impesanteur, dans l'espace, nécessite de bien connaître ses effets sur le corps humain. Il est possible de presque reconstituer au sol les perturbations produites par cette impesanteur en se mettant en immersion dans l'eau d'une piscine par exemple.
Dans le programme de l'ESA « VIVALDI » (Validation of the Dry Immersion, en cours) qui dure 5 jours, il est question « d'immersion à sec », dans un lit. Un tissu imperméable isole les expérimentatrices du contact direct avec l'eau. Seuls les bras et la tête doivent dépasser. Pour les repas, un petit oreiller est fourni. Mais, à part pour la douche (tête penchée à 6° vers le bas) et certains relevés, tout se passe en immersion 24h sur 24.
Pourquoi uniquement des femmes ? Tout simplement parce que les astronautes étant jusqu'ici essentiellement des hommes, il manque des données concernant les femmes.
Ce travail ne sera pas utile uniquement aux astronautes, il le sera également pour comprendre certains troubles similaires à ceux rencontrés en orbite, mais ici, sur Terre, ainsi que pour les personnes âgées.
