Le télescope spatial James Webb (NASA/ESA/ASC) avait déjà commencé l’étude de l’atmosphère d’une exoplanète dès sa mise en service scientifique. Il s’agissait de WASP-96b, située à 1150 années-lumière de la Terre dans la constellation du Phénix (hémisphère sud). Il s’agissait déjà d’une planète géante chaude, très proche de son étoile.

 

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Crédits : NASA, ESA, CSA et L. Hustak (STScI) ; équipe scientifique de la communauté JWST Transiting Exoplanet.

WASP-39b est également une géante (1,27 fois le rayon de Jupiter) gazeuse chaude proche de son étoile, mais elle n’est éloignée de nous que de 700 années-lumière dans la constellation de la Vierge. Et pour la première fois du dioxyde de carbone (CO2) a été détecté de manière certaine dans une exoplanète. D’autres télescopes spatiaux (Hubble et Spitzer) ont déjà trouvé de la vapeur d’eau, du sodium et du potassium dans WASP-39b.

La composition d’une planète est importante afin de déterminer son évolution passée et future.

 

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Illustration d’artiste de WASP-39b avec son étoile : NASA, ESA, CSA et J. Olmsted (STScI).