L’atmosphère martienne est composée de ~ 95 % de dioxyde de carbone, auquel s’ajoute de l’azote, de l’argon, ainsi que des traces d’oxygène, d’eau, de méthane et de monoxyde de carbone. Mais sa pression est très faible (les choses étaient très différentes autrefois…), et varie selon les lieux, au fond d’une vallée ou au sommet du gigantesque cratère volcanique Olympus Mons qui domine les plaines environnantes de 22,5 km ! Ce qui n’empêche pas de gigantesques tempêtes de poussières très fines de se produire, parfois à l’échelle de la planète entière, obscurcissant totalement ou partiellement le ciel. La dernière « globale » s’est déroulée en 2001, et la dernière d’importance (mais plus limitée) en 2018. A échelle locale ce phénomène est beaucoup plus régulier.

 

PIA24752-NLF_0117_dust_gust.gif, sept. 2022

Image : NASA / JPL Caltech

L’image ci-dessus, prise par le robot Perseverance dans le cratère Jezero, en montre un exemple le 18 juin dernier.

Le rôle du robot, la recherche d’une possible vie passée sur la planète rouge, est également de nous faire mieux comprendre le climat martien. L’engin est équipé pour cela de capteurs mesurant la luminosité du ciel (voir ainsi lorsque des poussières sont en suspension), les changements de pression de l’atmosphère, la vitesse et la direction des vents, la température, etc.

Un exemple pour le 14 septembre 2022 (données NASA/JPL Caltech/CAB (CSIS-INTA) : la pression était dans le cratère Jezero de 753,9 pascals (sur Terre la pression « normale » au niveau de la mer est de 101 325 pascals) et les températures ont varié de – 16°C à – 88°C.