Aujourd’hui tout le monde connais la pollution lumineuse créée par les villes, et aucun observatoire moderne n’est désormais construit à proximité de ces dernières. Des actions sont menées (mais il reste encore un sacré travail à faire !) afin de limiter ces halos qui blanchissent le ciel et gênent l’étude astronomique des objets faibles.
L’arrivée des satellites artificiels dans la 2ème moitié du 20ème siècle n’a d’abord eu qu’un très faible impact, leur nombre étant limité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui avec l’invasion des constellations de satellites qui commencent à poser réellement de gros problèmes (interférences en visible, infrarouge et en ondes radio), et d’ici 10 ans, ce sont près de 100 000 engins nouveaux qui risquent d’être envoyés en orbite.
Du 06 au 17 février 2023 s’est déroulée à Vienne, en Autriche, la 60e session du Sous-comité scientifique et technique (STSC) du Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique (COPUOS). Des associations, l’Union Astronomique Internationale, et des observatoires (Observatoire Austral Européen, le Square Kilometre Array Observatory (SKAO), …) ont demandé à l’ONU une étude sur l’impact de cette nouvelle pollution, et insisté sur la nécessité de chercher à atteindre un équilibre entre l'évolution de la technologie spatiale et la protection indispensable des observations astronomique depuis la Terre.
Le problème est très loin d’être résolu malgré les efforts des entreprises spatiales avec l’utilisation de matériaux moins réfléchissants, ou des orientations mieux étudiées par exemple.