STScI-01GWQCCQ2Q8M57HKYRAGPNZMXJ.jpg, avr. 2023

IMAGE : NASA, ESA, ASC, Danny Milisavljevic (Université Purdue), Tea Temim (Université de Princeton), Ilse De Looze (Ugent). TRAITEMENT D'IMAGE : Joseph DePasquale (STScI).

 

Il s’agit du rémanent (reste de la matière éjectée lors de l’explosion) de la super novæ 3C 461 (Cassiopée A) qui s’est produite au 17eme siècle, vers 1667 (mais elle n’a pas été observée à l’époque). Situé à 11 090 années-lumière de la Terre, il est issu de la « mort » d’une supergéante rouge d’au moins 8 masses solaires, et a été détecté pour la première fois en ondes radio en 1947 (c’est la source radio la plus puissante après notre étoile), puis en visible en 1950. Il a un diamètre de 24 AL.

L’image ci-dessus a été obtenue en août 2022 par le télescope spatial James Webb en infrarouge moyen avec l’instrument MIRI conçu avec l’Europe (pour la France, le CEA, le CNES...). Le champ s’étale sur 10 AL (sur les 24). En orange et rouge, il s’agit essentiellement de poussières chaudes qui heurtent le milieu interstellaire. Les « touffes » et « nœuds » sont composé(e)s d’éléments lourds en provenance de l’étoile ainsi que de poussières. Et que reste-t-il de la géante rouge ? C’est une étoile à neutrons dont les dimensions sont probablement de l’ordre de 20 km de diamètre ou un peu moins… et, bizarrement, elle posséderait une « atmosphère » de carbone d’une dizaine de cm d’épaisseur ! Sa première observation date de 1999 avec le télescope spatial Chandra (rayonnements X).

 

 

Cassiopeia_A_Spitzer_Crop.jpg, avr. 2023

Image : NASA/JPL-Caltech.

 

En 2005, l’image ci-dessus est une composition faite à partir des données des télescopes spatiaux Spitzer en infrarouge, Hubble en visible, et Chandra en rayonnements X. Logiquement la définition est moins bonne ! Mais les informations récoltées se complètent.