STScI-01HCX1X7Q1K50C25CVJRCV4TPK.jpg, oct. 2023

Images : NASA, ESA, CSA, STScI, Ricardo Hueso (UPV), Imke de Pater (UC Berkeley), Thierry Fouchet (Observatory of Paris), Leigh Fletcher (University of Leicester), Michael H. Wong (UC Berkeley), Joseph DePasquale (STScI).

 

Le télescope spatial James Webb est capable d’étudier, à distance mais avec précision, les planètes de notre système solaire. Avec ses mesures sur 4 longueurs d’ondes différentes, il est un bon complément aux observations effectuées depuis le sol terrestre et même depuis l’espace avec des sondes spatiales comme Juno (lancée en 2011, elle s’est mise en orbite autour de Jupiter en 2016).

En proche infrarouge, James Webb permet de mieux étudier les zones situées entre 25 et 50 km au dessus des nuages, et des zones qui paraissaient floues deviennent résolues. Il a ainsi pu découvrir, à partir d’images prises en 2022, un jet stream de 4800 km de large possédant une vitesse de 515 km/h à 40 km au dessus des nuages dans la basse stratosphère de la planète, presque au niveau de l’équateur.

Les chercheurs pensent à l’existence d’un système stratosphérique oscillant, et le courant détecté pourrait varier dans les 2 à 4 prochaines années. Une attention particulière va donc être nécessaire pour l’établissement d’un modèle stratosphérique cohérent de cette planète géante gazeuse.