« Elles ont bravé les dangers et brisé les stéréotypes ». Les Grands Dossiers Sciences Humaines, juin-juillet-août 2024. Pages : 106. Prix : 9,90 euros.
De quelques lignes à quelques pages, ce Grand Dossier présente une trentaine d’ « aventurières » et interviewe Jane Goodall, Hélène Blais, Caroline Riegel et Sabrina Krief.
Elles ont été « voyageuses », exploratrices ou scientifiques. Bien connues du grand public (Alexandra David-Neel, ou encore Margaret Meade par exemple), ou très peu, ou pas du tout... Du 17ème siècle à nos jours, pionnières, parfois pirates telles Mary Read et Anne Bonny, assistantes passionnées de scientifiques comme Jeanne Barret, chercheuses autodidactes ou diplômées, elles ont apporté leur pierre aux connaissances actuelles.
Elles ont été à l’image de leurs collègues hommes, colonialistes ou respectueuses des populations rencontrées, féministe ou antiféministes, et elles ont parcouru le monde (Proche et Moyen Orient, Afrique, Asie, Amériques, Australie), étudié des cultures parfois très éloignées de celles des européens ou de l’Amérique « moderne », effectué des découvertes botaniques et de nouvelles faunes,… Mais « Le fait d’être femme ne les empêche pas d’adhérer à toute une série de préjugés caractéristiques de l’exploration européenne » écrit Hélène Blais.
Quand à Caroline Riegel, elle indique, pour nous ramener à aujourd’hui : « la multiplication des frontières et des contrôles rend les voyages plus difficiles aussi bien pour les hommes que pour les femmes ». Et surtout, notre planète ne possède plus beaucoup de zones non explorées… à part les grands fonds océaniques.