de Christian Clément, Éditions Michel Lafon, septembre 2024. Pages : 447. Prix : 20,95 euros.

Ah, la Science et les scientifiques ! Que de bienfaits on lui/leur doit, mais aussi, parfois, que de malheurs ils peuvent nous procurer… heureusement, le bilan est presque toujours positif.

Dans la plupart des romans de science fiction, la physique nous permet de faire des choses extraordinaires en nous laissant dépasser la vitesse de la lumière ou passer dans des mondes parallèles par exemple. Elle peut aussi nous protéger de méchants Extraterrestre, ou de la collision avec des astéroïdes géocroiseurs...

Ici, dans ce roman passionnant et original, les choses sont un peu différentes et Christian Clément nous plonge directement dans une catastrophe due à des scientifiques mégalomanes, et à un bête accident qui mènera à une inversion de la gravité.

Le graviton, (note : particule élémentaire supposée mais non encore découverte aujourd’hui), a enfin été détecté. C’est grâce à lui que la gravité se manifeste et que ce qui nous entoure (nous compris) existe. Les militaires s’intéressent à tout ce qui peut se transformer en arme. Base secrète, armée, sont donc de la partie.

Tests coupables, maladresse, rancœurs personnelles, et c’est la catastrophe. New York est en ruine, la Station Spatiale Internationale s’éloigne de la Terre, les océans s’envolent et glacent dans le ciel… Hélène, une alpiniste française, et son fils Romain, Jack, épileptique en crise au moment des événement et qui se réveille sans comprendre, des petits groupes de survivants ainsi que quelques scientifiques parviendront-ils à faire revenir la situation à la normale ?

L’auteur nous balade ainsi du sol terrestre à l’ISS et au nouveau continent dans le ciel avec de nombreux rebondissements. On sent le scénariste de cinéma qu’il a été. Se lit d’un trait. Captivant.