STScI-01JHGK4GHPZ0ZQAXM5KN80DS38.jpg, janv. 2025

Crédits image : NASA, ESA, CSA, STScI

(Image Spitzer : NASA/JPL-Caltech/Y. Kim (Univ. d'Arizona/Univ. de Chicago), Cassiopée A Encart : NASA, ESA, CSA, STScI, Danny Milisavljevic (Université Purdue), Ilse De Looze (Université de Gand), Tea Temim (Université de Princeton), Échos lumineux Encart : NASA, ESA, CSA, STScI, J. Jencson (Caltech/IPAC))

 

L’image de fond a été obtenue par le petit télescope spatial Spitzer (85 cm de diamètre) en infrarouge en 2008. Son grand frère James Webb (6,50 mètres de diamètre) a pris celles des encarts avec des détails extraordinairement plus précis (en 2023 pour les restes centraux de la supernova, à gauche).

Le flash (qui a créé un « écho lumineux ») dû à la supernova Cassiopée A (dans la constellation de Cassiopée, vous l’avez deviné!) a éclairé et rendu bien visibles les nuages de gaz et de poussières interstellaires à proximité. Leur observation a permis aux astronomes de cartographier pour la première fois en 3D la structure de cette poussière et de ce gaz.

La supernova n’a pas été observée par les astronomes de l’époque. L’étoile se serait transformée en étoile à neutron en 1667 (la date n’est pas certaine). Elle est située à ~ 11 100 années lumière de notre Soleil, et c’est la plus forte radio-source connue après notre étoile. Le télescope spatial James Webb a détecté la présence de soufre, d’oxygène, d’argon et de néon.