STScI-01JQ4XJZ0ZNFHYWFKPM6A6WJ42.jpg, avr. 2025

Crédits : Image NASA, ESA, Erich Karkoschka (LPL)

 

Le télescope spatial Hubble (NASA/ESA) lancé il y a 35 ans (le 24 avril 1990) fourni toujours des résultats bien qu’il ne lui reste qu’un seul gyroscope utilisable. Il devrait plonger dans l’atmosphère terrestre entre 2030 et 2040. Sauf si une mission spatiale vient le récupérer… ce qui a été envisagé.

Avec son miroir de 2,40 mètres de diamètre, il a étudié la planète Uranus sur une période de 20 ans, en 2002, 2012, 2015 et 2022, soit durant un printemps boréal. En effet, l’orbite de cette planète est parcourue autour du Soleil en ~ 84 ans. Uranus a son axe presque couché sur son orbite. Les premières images correspondent à un ensoleillement presque direct à l’équateur, tandis qu’en 2030 ce sera le pôle Nord qui sera sous éclairage presque direct.

Uranus a une atmosphère composée essentiellement d’hydrogène et d’hélium, avec un peu de méthane, d’eau et d’ammoniac. Hubble a permis de constater une circulation atmosphérique complexe, avec des variations de la composition en méthane et en eau (descente d’eau ou montée selon la région et l’ensoleillement).

Sur l’image ci-dessus, la ligne du dessus montre la planète sur les longueurs d’ondes accessibles à nos yeux. C’est ainsi que nous verrions la planète. Les autres lignes sont en fausses couleurs ou dans des longueurs d’ondes particulières. Le pôle Sud est à gauche et le pôle Nord à droite.

Cette planète possède des anneaux ainsi que 27 lunes. Elle est intermédiaire entre les planètes de type terrestre et les supergéantes gazeuses telles Jupiter et Saturne.