ExoMars_2022_parachute_deployment_sequence.jpg, juil. 2021

Image : ESA

A Kiruna, en Suède, se sont déroulés, en haute altitude, de nouveaux tests pour les parachutes qui équiperont ExoMars (une mission ESA/Roscosmos). Les 24 et 25 juin, un ballon stratosphérique a emmené un module test qui a été lâché à 29 km d'altitude. Le premier parachute a parfaitement fonctionné, quand au 2ème, il a subit une déchirure partielle, mais le module s'est posé au sol sans dégâts. Il reste donc des améliorations à effectuer. Au moins deux nouveaux tests sont prévus avant le lancement.

C'est de Baïkonour, au Kazakhstan, en septembre 2022, avec une fusée Proton-M que ExoMars s’envolera vers la planète Mars qu'il atteindra le 10 juin 2023 dans une zone nommée Oxia Planum, non loin de l'équateur. A 21 000 km/h l'engin pénétrera dans l'atmosphère de la planète rouge, un premier parachute principal de 15 m de diamètre commencera à ralentir l'engin (module de descente équipé d'un bouclier thermique et plate-forme de surface Kazachok + le robot mobile Rosalind Franklin), ensuite un deuxième parachute principal de 35 mètres de diamètre prendra la suite avant que le posé en douceur puisse s'effectuer grâce à des rétrofusées.

C'est le satellite « Trace Gas Orbiter » en orbite martienne depuis 2016 qui sera chargé de relayer les données en provenance de la surface.

Des laboratoires du CNRS collaborent à la mission ainsi que le CNES.