Euclid_looking_into_the_Universe.jpg, juil. 2023

Image d’artiste : ESA, CC BY-SA 3.0 IGO

 

Parti hier, 1er juillet 2023, de Cap Canaveral (USA) au sommet d’une fusée Falcon 9 de SpaceX, le télescope spatial Euclide (ESA, avec la coopération de la NASA) se dirige vers le point de Lagrange L2 autour duquel il se mettra en orbite, à environ 1,5 millions de km de la Terre, à l’opposé du Soleil.

Équipé d’un miroir de 1,20 mètres de diamètre, ses deux instruments, VIS d’abord, chargé de photographier les galaxies d’une grande partie du ciel, et NISP, qui, lui, fonctionnera en infrarouge afin de déterminer la distance de chacune, permettrons une cartographie 3D d’une grande partie de l’univers (1/3 du ciel) jusqu’à 10 milliards d’années-lumière.

Formes, mouvements, positions, nous donneront une idée de l’évolution cosmique, et certainement de son contenu, les ~ 95 % de matière et d’énergie noires (les 5 % restant étant la matière « ordinaire »).

Cette mission de l’Agence Spatiale Européenne, dont la France est partie prenante via le CNES (Centre National d’Études Spatiales), le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique et aux énergies alternatives), voit la participation de 2 000 scientifiques de 300 instituts en Europe, aux USA, au Canada et au Japon.

Dans un mois, débuteront les premiers tests du matériel, et dans trois mois le travail devrait commencer…