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Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 09 septembre 2006:
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation de la Vierge, se couche 20 minutes après le Soleil. Sa distance à la Terre est de 206,775 41 millions de km à 23 h (heure de Paris). Mag = -1,1.
  
• Vénus, dans le Lion, se lève un peu plus d'une heure avant le Soleil. Mag = -3,92. Distance à la Terre : 249,321 279 millions de km à 23h (heure de Paris).
• Mars, dans la Vierge, se couche 1/2 heure après le Soleil. Mag = 1,76. Distance à la Terre : 388,422 776 millions de km à 23h (heure de Paris).
• Jupiter, dans la Balance, se couche à 22h16, heure de Paris. Mag = -1,85. Distance à la Terre : 877,346 009 millions de km à 23h (heure de Paris).
• Saturne, dans le Lion, se lève à 4h45, heure de Paris. Mag = 1. Distance à la Terre : 1500,560 56 millions de km à 23h (heure de Paris).

Depuis le 3 juillet 2006, nous nous approchons du Soleil.
Sa distance à la Terre sera de 150,657 676 millions de km le 9 septembre à 23h (heure de Paris).

Chamboulement dans le système solaire....

   Le nombre de planètes a beaucoup évolué tout au long de l'histoire. Dans l'antiquité le Soleil et la Lune ont été considérés parfois comme des planètes.
   Aux 18ème et 19ème siècles la découverte d'Uranus, de Neptune et des premiers astéroïdes (Cérès, Pallas, Juno, Vesta,... en 1849 on en connaissait 10) a multiplié le nombre de "planètes", si bien qu'au milieu du 19ème siècle les astronomes en sont venus à une définition plus stricte n'incorporant plus que les "gros" objets. Soit 8 planètes (Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune).
   En 1930, la découverte de Pluton a mené à ce que nous avons tous appris à l'école, notre Soleil possède 9 planètes. Pourtant la communauté scientifique a parfois débattu de ce statut privilégié accordé à Pluton dont la taille est "minuscule" et l'orbite très différente de celle des autres planètes (son inclinaison sur l'écliptique est plus importante et son ellipticité l'emmène à l'intérieur de l'orbite de Neptune).
   Depuis quelques années la découverte de nombreux transneptuniens, dont certains sont plus massifs que Pluton, est venue jeter le trouble. Il était temps de revoir les définitions....

   ADIEU PLUTON.

   Lors de la 26ème Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale qui s'est déroulée cet été à Prague (République Tchèque), ce sont plus de 2500 astronomes qui ont planché sur une nouvelle définition officielle du mot "planète", la situation actuelle risquant de nous ramener à la période des premières découvertes d'astéroïdes... Cette nouvelle définition est sortie officiellement le 24 août 2006.

    Elle impose donc à une "planète" :

1. D'être en orbite autour du Soleil.
2. D'avoir une masse suffisante pour que la gravité soit plus importante que les forces de cohésion et qu'ainsi l'objet soit en équilibre hydrostatique, donc presque sphérique.
3. D'avoir éliminé tout autre corps (qui ne serait pas ses propres lunes) sur les orbites proches de la sienne.

   Un nouveau type d'objet fait son apparition, les "planètes naines" qui remplissent les conditions 1) et 2) mais pas la 3), et ne sont pas les satellites d'une planète. 

   Enfin les "petits corps du système solaires" sont tout les autres objets (excepté les satellites) : astéroïdes, comètes,...

   Aujourd'hui le récapitulatif de notre système solaire devient donc :

   8 planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
    3 planètes naines : Pluton, Céres et 2003 UB313. Mais une commission doit se réunir dans quelques mois, et ce seront probablement une douzaine d'objets qui seront désormais classés dans cette catégorie.
    De nombreux satellites naturels.
    Des centaines de milliers de petits corps du système solaire.

ASTRONOMIE

ESPACE

Étoiles filantes (1) :    Les alpha-Aurigides, du 25 août au 6 septembre, sont rapides (66 km/s) et leur taux horaire zénithal est de 10. Leur maximum se produit le 1er septembre. La comète d'origine est Kiess 1911 II.    Les delta-Aurigides, du 5 septembre au 10 octobre, sont également très rapides (64 km/s). Leur taux horaire zénithal est de 6 le 8 septembre.    Les Piscides, du 1er au 30 septembre, ont une vitesse moyenne (26 km/s). Leur taux horaire maximal le 19 septembre est de seulement 3....

New Horizons ne change pas de cap!      La sonde américaine New Horizons, lancée le 19 janvier 2006, n'explorera plus une planète mais.... une planète naine, changement de catégorie de Pluton oblige!      D'une masse au départ de 465 kg environ, l'engin atteindra d'abord Jupiter le 28 février 2007, survolera Pluton le 14 juillet 2015 à un peu moins de 10 000 km de la surface, puis continuera son chemin dans la ceinture de Kuiper avec l'espoir de pouvoir se diriger vers quelques autres objets du secteur.       La sonde est équipée d'un générateur au plutonium, des panneaux solaires étant inefficaces à de telles distances du Soleil.

METEOROLOGIE	METEOROLOGIE
Les Nuages. 1) Première partie : généralités.    Les nuages sont constitués de minuscules gouttes d'eau, de mélange d'eau et de glace, ou de glace. Ils contiennent également des impuretés : poussières, cendres, vapeurs issues d'usines,... Des courants ascendants et descendants naviguent souvent en leur sein. Ils sont en évolution constante et leurs formes sont changeantes. Cumulus fractus. Image : Dominique Lamiable    Selon formes et altitudes, il est possible de définir des groupes. Il y a donc des genres (une dizaine) se subdivisant en espèces, elles mêmes ayant des variétés.	Les nuages, suite.     Par exemple :    Genre : cumulus.    Espèces : humilis, fractus, congestus, mediocris.    Variétés : radiatus.    Particularités : arcus, pannus, pileus, praecipitatio, tuba, velum, virga.    L'atmosphère est séparée globalement en 3 étages dans lesquels se situent les nuages principaux. Les altitudes varient selon la latitude. - Etage inférieur : 0 à 2 km quelle que soit la latitude. - Etage moyen : 2 à 4 km dans les régions polaires, 2 à 7 km dans les régions tempérées, 2 à 8 km dans les régions tropicales. - Etage supérieur : 3 à 8 km dans les régions polaires, 5 à 13 km dans les régions tempérées et 6 à 18 km en régions tropicales.    Certains nuages ne sont pas "spécifiques" d'un étage. Par exemple les cumulus ont une base habituellement à l'étage inférieur, mais il n'est pas rare que leur sommet atteigne l'étage supérieur.

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