« Fous rires aux urgences », de la docteure Sonia Camay, Opportunéditions « poche », février 2024. Pages : 181. Prix : 7,50 euros.

Les urgences hospitalières ne sont pas de tout repos pour le personnel médical quel qu’il soit. Et si parfois les médecins se trouvent confrontés à des situations scandaleuses, il reste également heureusement des moments amusants.

Entre des patients qui n’ont pas de compétence en la matière, mais n’en sont pas conscients (et nous sommes tous les « imbéciles » de quelqu’un dans un domaine ou un autre…), ceux qui font des demandes extravagantes, ceux qui exigent, ceux qui insultent, il y a heureusement, après coup, de quoi rire ou sourire.

Les thèmes abordés ici sont extrêmement variés : « ceux qui ne doutent de rien », « ceux qui veulent un certificat », « ceux qui vont trop sur Internet », « ceux qui ont bu », « ceux qui n’ont pas d’humour », « ceux qui agressent », etc. auxquels s’ajoutent les rubriques : « ils ont osé ! » (par exemple : « une petite question avant : à quelle heure vous servez les repas ? » ou encore « j’ai besoin d’un arrêt pour au moins trois jours : ma voiture est au garage ! », etc.), les «  phrases cultes » (« refaites la prise de sang, il devait y avoir de l’alcool dans vos tubes » !!!, ou « je ne sais pas trop, ça fait mal comme lorsqu’on a mal. Mais de là à dire si ça pique ou si ça brûle… ça fait mal et partout quoi », ou, mieux : « Et si vous disiez aux gendarmes que j’ai une contre-indication médicale pour souffler ? »), et « les inévitables » (« il est bon votre chirurgien au moins ? », « vous avez déjà fait ça avant ? »).

Vous allez trouver dans ce petit livre une belle série de « perles » qui demandent au personnel médical une grande stoïcité afin de ne pas risquer de vexer les patients par des réactions, pourtant naturelles devant certains gags bien involontaires de la part de ces derniers et dont, clairement, certains n’ont pas compris le sens du mot « urgence » !...

A lire lorsqu’on est fatigué, surmené, pour une bonne détente, ou même juste comme ça, pour le plaisir.