« les ondes gravitationnelles et l’origine quantique des plus grands mystères de l’Univers », de Gianfranco Bertone, Presses polytechniques et universitaires romandes, collection Quanto, mars 2023. Traduction de Sophie Lem (édition originale italienne 2019) . Préface de Françoise Combes de l’Observatoire de Paris. Pages : 168. Prix : 20,85 euros.

      L’auteur évoque les différents moyens utilisés jusqu’à la fin du XXème siècle, seulement lumière visible durant de nombreux siècles, puis ondes radio, IR, UV, X et gamma. Depuis quelques années viennent s’ajouter les ondes gravitationnelles, qui pourraient bien amener à un bond de géant quand à la compréhension de l’Univers. L’astronomie est devenue une « astronomie multimessagers » dit-il. Et chaque nouvel accès à un ancien inconnu mène à un progrès, parfois même « révolutionnaire ».

Lire la suite de la critique ici.

     Les chefs-d’œuvre du passé inspirent les artistes contemporains. Terminées les copies conformes des étudiants en art ou des… faussaires ! Les thèmes traités se retrouvent parfaitement dans les préoccupations de nos sociétés actuelles, et les artistes s’en donnent à cœur - joie pour les retravailler, les détourner, les pasticher, avec des techniques parfois innovantes. A la peinture, au dessin et à la sculpture, s’ajoutent les collages, la photographie, les « performances », ou un mélange des genres.

Lire la critique ici.

     Encore largement d’actualité, cet essai philosophique sans concessions nous entraîne dans « la clôture masculine du savoir » (titre du chapitre de la page 156...). Les relations entre les femmes et le savoir (dont les sciences), imposées par, d’une manière générale, « les hommes », sont analysées de l’antiquité à nos jours afin de tenter de comprendre la misogynie qui s’est instaurée sur les bases de clichés sans fondements scientifiques. Michèle Le Doeuff nous cite un exemple, pourtant assez récent (1983) et effarant, d’un président de cour d’appel de Poitiers expliquant à Yvette Roudy, alors Ministre du droit des femmes, qu’il n’a aucune objection à faire aux grands principes d’égalité hommes-femmes sauf en ce qui concerne les magistrats, les femmes excellant dans les affaires de mineurs et d’abandon de famille « En revanche, seuls les hommes font preuve de fermeté suffisante et sont de bons juges d’instruction. » !

Lire la critique ici.

     Ce journal d’une famille d’instituteurs ruraux picards (l’oncle d’abord, qui a passé le relai à son neveu, lui-même le cédant à son fils, ce dernier à son propre fils) nous entraîne dans l’évolution du métier d’enseignant sous la monarchie, la révolution et la 1ère république, l’empire, la monarchie à nouveau, la 2ème république, le second empire, et enfin la 3ème république. Que de changements pour eux en un peu plus d’un siècle, entre 1768 et 1885 ! Et ils sont partis de très loin avant d’arriver à l’école laïque...

Lire la critique ici.

     Ce petit essai bien argumenté (et salutaire…) nous montre qu’un scientifique de haut niveau, inventif, audacieux, peut demeurer un être humain tout à fait traditionaliste quand au fonctionnement de la société de son époque. L’auteure nous montre un Einstein sexiste, égoïste, son manque d’empathie, sa méchanceté lors de certaines situations (bien que, aujourd’hui encore, les divorces ne se font pas toujours dans la douceur...), et son application stricte du conformisme dans la science de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème, l’auteur principal d’une recherche par exemple, étant le seul à être cité et à bénéficier des honneurs de la découverte.

Lire la critique ici.

     Treize illustratrices nous présentent treize femmes scientifiques, en 4 pages pour chacune. Elles sont physicienne, astrophysicienne, ingénieure, géophysicienne, biologiste, informaticienne, chimiste, etc. Il s’agit évidemment de nous inciter à nous rendre sur la chaîne YouTube du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies Alternatives), dont le flash-code figure en fin d’ouvrage, nous permettant de plonger plus en profondeur sur leur cheminement personnel et leurs travaux...

Lire la critique ici.

     L’Observatoire de l’Espace a invité des artistes travaillant sur des problématiques spatiales (à partir de plans, de photos, de matériaux, de données brutes, ...) sur différents supports (écriture aléatoire, peinture, collages, musique, …).

Lire la critique ici.

     - " Le binaire au bout des doights", "un casse-tête entre récréation mathématique et enseignement", de Lisa Rougetet. EDP sciences / irem / UGA éditions, février 2023. Pages : 2016. Prix : 32 euros.

     - « Avoir des rêves est une chose, il faut parfois un déclic, une rencontre pour trouver l’audace de pousser la porte, en ayant confiance en soi et en exprimant sa façon de percevoir le monde, sans préjugés. » Claudie Haigneré dans la préface de la BD "La cerise dans le labo, des femmes de science inspirées et inspirantes", Editions EDP sciences, février 2023.

     - « Rien au monde n'est plus dangereux que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse », de Martin Luther King / La Force d'aimer.